Après la capd du 1er Juin, autorisant 7
ineats d'enseignants de Creuse vers la Haute-Vienne (puis encore 3 ineats un peu plus tard), il aura fallu
jusqu'au 28 juin, pour que les 6 ineats attendus de Creuse vers la Corrèze, soient
également validés officiellement alors qu'ils sont annoncés comme presque sûrs depuis le 1er juin.
Cette dernière péripétie aura tenu en haleine nos pauvres collègues
qui, déjà en attente de leur ineat les 2, 3 ou 4 années précédentes, ont
trouvé la plaisanterie des plus longues.
De plus, les 6 personnes en attente d'ineat ont eu la surprise (de
plus ou moins bon goût) de s'apercevoir que leur poste de Creuse était
au mouvement. Ceci voulant sûrement dire, en langage administratif et budgétaire, que leur ineat pour la Corrèze était accordé, mais cette décision du Recteur ne leur était pas connue officiellement !
Les collègues intégrant la Corrèze, arriveront après les résultats
du deuxième mouvement, et vont donc être placés à "l'arrache" au mois de
septembre.
Mais en quoi aurions-nous encore à revendiquer ?
Il est bien évident qu'après tant d'années
d'attente, la joie est grande d'obtenir enfin son ineat, mais ce
bonheur ne nous empêche en rien d'avoir un avis sur la froideur avec laquelle on nous considère : comme des numéros sans famille et sans conscience professionnelle, déplaçables à leur guise !
Pour nos dirigeants, rien ne semble donc déplacé envers nous (et envers les élèves) lorsqu'ils nous parachutent devant une classe à l'aube de la prérentrée, alors que leur décision aurait pu être connue bien plus tôt, de manière à nous offrir une rentrée plus sereine ?
Il en va ainsi du sort des enseignants de Creuse, et de biens d'autres encore trop nombreux, qui luttent juste pour faire respecter ce que de droit.